Quelle transition écologique promouvoir ?

La crise écologique au cœur de notre 43eme congrès.

Aujourd’hui l’écologie est un sujet majeur, les climato septique sont marginaux et tous les gouvernements du monde à quelques exceptions près s’engagent contre le dérèglement climatique. Mais revenons au réel et regardons ce qu’il en est vraiment.

Tout d’abord regardons la décision la plus visible, les Accords de Paris. signés par 195 pays en 2015 lors de la COP 21. Ces accords visaient de contenir d’ici à 2100 le réchauffement climatique « nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5 °C »
Mais derrière ses belles paroles qu’elle est le bilan concret de cette accord dit « historique »

Même si certains pays ont fait quelques efforts, la température moyenne de la planète continue de s’élever. Même si l’utilisation des énergies renouvelables augmente, les énergies fossiles sont encore largement majoritaires, elle représente plus de 80% de la consommation mondiale d’énergie primaire.
Les émissions liées restent bien au-dessus des niveaux souhaités pour ne pas nourrir chaque année un peu plus le dérèglement climatique.
Donc on voit bien que les grands discours de nos dirigeants restent malheureusement au stade du coup de communication.

En France nous avons eu le coup de la commission citoyenne pour le climat qui fut au final elle aussi une vaste blague, cette convention a quand même permis de nous donner des pistes sur les mesures à mettre en place.

Mais il n’y a pas que les gouvernants qui se moquent de l’écologie ils y a aussi les entreprises qui font du greenwashing, il ne suffit pas de coloré une marchandise en verte pour qu’elle devienne respectueuses de l’environnement, aujourd’hui tout ce qui représente le futur de l’écologie, se que le capitalisme montre comme la solution de la crise environnemental n’est juste qu’un nouveau marché créé sur la culpabilisation du consommateur, comme si trié ses déchets allez arrêter la déforestation ou acheter une voiture électrique sauver la planète( l’action individuelle ne sauvera pas la planète il faut des prises de décisions à l’échelle nationale voir plus), le capitalisme mets en avant les voitures électriques qui pour leur fabrication demande beaucoup plus d’énergie et émet deux fois plus de gaz à effet de serre que de produire un véhicule thermique, du fait de la production de sa batterie et de sa motorisation.

Sans parler des éoliennes qui sont chers très peu productives d’électricité et pas vraiment écologique avec leur socle en béton armé de 1500 tonnes qui rejette à la fin de sa vie une quantité de produits toxiques dans le sol (notamment de l’arsénique qui se retrouve tôt ou tard dans les nappes phréatiques).

Puis les panneaux photovoltaïques qui ne sont pas une source d’énergie miracle, la première génération qui représente 90% du marché est faite avec du silicium qui est très polluants et est composé d’argent pour les connecteurs électrique, l’argent qui se fait de plus en plus rare. La deuxième génération utilise des métaux rares (et non des terres rares), qui restent présents en faible quantité.

Et justement vient un autre enjeux très important :

Les ressources naturelles sont en voie de disparition…

Car entre les smartphones et la fibre optique ou l’énergie solaire, les nouvelles technologies et l’économie verte font exploser la demande de métaux rares comme le nickel, le cuivre, le palladium. Et tous ses métaux vont peu à peu disparaître ce qui va donc causer d’énormes problèmes, comment continuer à avoir des éoliennes et des panneaux photovoltaïques quand arrive la pénurie de cuivre et l’argent c’est-à- dire avec beaucoup d’optimisme au début de la seconde moitié du siècle. De même pour les voitures électriques, alors que en même temps le pétrole lui aussi est sur la fin, le pic pétrolier est proche et le déclin du pétrole est inévitable (malgré peut être un dernier sursaut de vie avec les potentiels gisement en Arctique).

Alors comment faire ?

Aucune énergie magique va nous sauver, les pénuries de ressources naturelles arrive et tout cela n’a rien de nouveau, depuis les années 70 avec le rapport meadows les problème qui nous attendent sont connus,
Le capitalisme n’a qu’un seul mot d’ordre croître ou mourir sauf que cette croissance effréné nous a mené à la situation actuelle et au problème majeur que nous allons rencontrer tous durant le 21eme siècle.

Mais d’autres modèles sont possible
Des modèles qui ont fait leur preuves
Des modèles anticapitaliste
Des modèles socialiste et communiste

Car aujourd’hui plusieurs modèles est proposition émerge

Il y a par exemple un pays qui montre que l’on peut allier haut niveau de vie (idh élevé) et vivre sans détruire la planète

Et ce pays c’est Cuba.

Une étude globale réalisée en 2006 par l’organisation WWF conclu que Cuba est la seule nation à satisfaire les critères d’un développement dit « durable » avec un idh élevé

Cuba arrive à cette exploit grâce à une économie socialiste et malgré elle à l’embargo qui la prive d’innombrables ressources, comme des pesticides par exemple, ce qui pousse l’île à se réinventer avec une agriculture urbaine et de la permaculture mais malheureusement tout n’est pas si simple, cuba est bien un exemple mais il n’est pas parfait car nous n’avons toujours pas de réponse sur quoi faire au niveau énergétique.

Je pense que pour combattre cette crise il faut une relocalisation des industries mais aussi des marchés locaux, un mix énergétique repensé.
Mais surtout arrêter la croissance effréné de certains secteurs, dont le secteur énergétique.
loin de moi l’idée de vouloir revenir en arrière mais je fais seulement la constatation que si nous ne nous préparons pas sérieusement à la crise écologique qui arrive avec une politique de rupture avec tout ce qui a déjà été fait la crise va être d’une violence peut comparable dans l’histoire.
Alors il faut s’inspirer, que ce soit des propositions de la commission citoyenne pour le climat, de l’expérience de Cuba ou même de l’écologie sociale mis en pratique dans la zone autonome du Nord et Est de la Syrie dit Rojava et investir dans les secteurs les plus prometteurs comme les centrale au thorium. Pour enfin avoir une écologie véritable, une écologie communiste.