Dans le cadre du 43ème congrès du MJCF, les conférences fédérales ont produit près de 1000 propositions d’amendements sur le texte d’orientations politiques, le support commun de nos débats. La commission texte a rempli le mandat qui lui été confié en étudiant chaque proposition d’amendement pour se prononcer sur son intégration ou non dans le texte. 259 amendements ont été immédiatement intégrés dans une nouvelle version du texte du congrès. Ils correspondent à 282 propositions d’amendement acceptées.

Maintenant, les délégations ont jusqu’au 23 janvier pour se réunir et décider quelles propositions refusées par la commission elles reporteront au Congrès de Villejuif les 28, 29 et 30 janvier. Pour cela, la délégation est invitée à prendre connaissance des motivations de refus de la commission. Alors, « pourquoi un certain nombre d’amendements ont-ils été refusés ? »

La commission texte a du faire des choix. Parfois, il fallait choisir entre plusieurs amendements portant la même idée, pour éviter les répétitions. Parfois, il fallait refuser un amendement pour garder une organisation cohérente du texte. Parfois encore, il fallait assumer un désaccord entre des amendements concurrents, ou une contradiction par rapport au texte initial porté par le conseil national.

A la lecture de chaque proposition d’amendement et de sa justification, la commission texte a été guidée par la recherche de la cohérence politique du texte, par un esprit de synthèse de nos idées et par l’impératif d’efficacité de notre activité politique. Comme la partie « revendications » a concentré près de la moitié des propositions d’amendements, la commission a du en refuser beaucoup. Précisément, elle a voulu que les revendications du MJCF correspondent à la définition et la finalité qui sont définies dans le texte pour les introduire.

Cependant, la délégation peut être en désaccord avec la motivation de refus de la commission ou avec les choix qu’elle a fait. C’est pourquoi elle peut demander le report d’amendements ou des retours à la formulation initiale.

Pour la bonne tenue des nos débats dans les limites du temps imparti par l’ordre du jour du congrès, un nombre maximal de reports ou retours a été fixé à 7. Cependant, 3 amendements supplémentaires pourront être réexaminés si l’avancée de nos débats le permet. En effet, si chaque amendement refusé devait être redébattu, cela demanderait environ 120 heures de débats, à raison de 10 minutes par amendement. Même en reportant 7 amendements par délégation, il faudrait 30 heures à ce rythme de discussion, c’est-à-dire presque 3 fois plus de temps que prévu. Il n’y a pas d’inquiétude néanmoins, puisqu’un certain nombre de débats peuvent faire « tomber » plusieurs reports à la fois (si on part du principe de ne pas accepter des idées contradictoires).

Par conséquent, il ne s’agit pas de reporter systématiquement le maximum d’amendements. Le texte du congrès est un texte collectif, un support de débats, il ne gagne pas à être trop bavard.

Comment choisir les reports ou les demandes de retour à la formulation initiale ? La délégation doit s’interroger sur les amendements qui peuvent enrichir le débat national, c’est-à-dire qu’il est utile de présenter à l’ensemble des délégations et qui amènent une véritable discussion politique. Nos débats seront intéressants et même passionnants, si les enjeux peuvent être compris de tous et toutes, si chacun et chacune sont en situation de se forger un avis. Aussi, le débat d’amendements ne peut pas de réduire à un sondage d’opinion, mais il doit aller beaucoup plus loin : quelle est la pertinence politique d’ajouter ou d’enlever telle ou telle idée au texte du congrès ? En quoi cela permet au MJCF d’établir des priorités, des objectifs et des chantiers ?

Soyons ambitieux et ambitieuses pour la tenue de nos débats, faisons en sorte qu’ils aboutissent à un progrès de la réflexion collective et au rassemblement de tous et toutes les jeunes communistes dans l’action !

Le dernier week-end de conférences fédérales approche et déjà nombreuses sont les fédérations qui proposent des amendements au texte du congrès.

Une fois les amendements validés par les fédérations sur la base organisation du MJCF (ALLO), la commission « texte » examinera chaque amendement avec attention, pour l’intégrer ou non au texte en justifiant son choix. Une note consacrée à la rédaction des amendements est disponible sur l’espace de partage dans l’onglet 43ème Congrès du MJCF. 

Nous invitons les fédérations ayant déjà tenu leurs conférences fédérales a déposer d’ores-et-déjà leurs amendements afin de faciliter le travail de la commission « texte ». Pour les fédérations n’ayant pas leur accès ALLO pour diverses raisons, n’hésitez pas à contacter la vie des départements pour avoir un nouvel accès.

Bon travaux à toutes et tous !

Les débats du congrès s’organisent autour d’un texte qui sert de support écrit à la discussion. La discussion se matérialise dans le texte au terme d’un travail d’amendement. Pourquoi amende-t-on le texte du congrès ?

On amende un texte pour rendre les termes de la discussion objectifs. Il s’agit de dépasser le temps de l’opinion personnelle pour poser par écrit une idée susceptible d’être appropriée par tous et toutes. Ainsi, la discussion ne porte pas sur les intentions ou l’opinion des uns et des autres, mais seulement sur ce que l’amendement dit et sur la pertinence de le dire dans un texte de congrès. La discussion du texte n’est pas un sondage d’opinion, elle doit aboutir à fixer des priorités politiques bien identifiées par tous et toutes.

Un amendement est une modification, un ajout ou une suppression d’une idée dans le texte du congrès. Par souci de clarté, il est conseillé d’amender une seule idée par amendement.

Le travail d’amendement n’est pas toujours évident. Plusieurs questions préalables peuvent nous guider avant de rédiger un amendement.

A quelle question politique répond l’amendement ? Une réponse claire à cette question permet d’éviter de produire des amendement dits de « virgule » visant uniquement à modifier l’expression formelle de nos idées. Peu susceptibles d’amener un débat politique, ces amendements formels sont difficiles à traiter démocratiquement car l’enjeu de leur adoption reste opaque.

L’amendement est-il cohérent avec le texte discuté, est-ce qu’il répond aux enjeux de ce texte ? Si l’on ajoute une idée au texte, il est préférable qu’elle n’entre pas en contradiction évidente avec une autre idée déjà présente. Mieux vaut dans ce cas demander la suppression de l’idée qui crée un désaccord.

Est-ce que le contenu de l’amendement semble vrai dans l’absolu ou est-ce que sa place est pertinente dans le texte qui sert de support de discussion au MJCF ? Il ne s’agit pas d’écrire tout ce que l’on pense de tous les sujets, mais de choisir et de débattre de ce choix, c’est ainsi qu’on a un véritable débat politique.

Est-ce que l’amendement proposé permet de développer notre activité politique et notre structuration ? L’enjeu principal du congrès est le développement du MJCF au terme d’une discussion démocratique. Il est donc souhaitable que les amendements soient liés à cet enjeu.

Est-ce que l’amendement proposé est susceptible d’être compris par les jeunes qui rejoignent l’organisation ? Est-ce que quelqu’un qui n’a pas participé au débat (autre fédé…) est susceptible de comprendre la pertinence de l’amendement ? Un amendement peut ne pas être le reflet du débat qui en a été à l’origine, même la meilleure justification de l’amendement ne permet pas toujours de comprendre sa pertinence. C’est pourquoi l’amendement doit être écrit suffisamment clairement pour que l’ensemble de camarades comprenne le débat qui se situe derrière lui.

Est-ce que l’amendement permet d’avoir un débat intéressant lors du temps national ? Chaque amendement est discuté, le temps consacré à un amendement intéressant peu de personnes ne doit pas nuire au temps disponible pour un amendement suscitant beaucoup de débat.

Bons débats !

Le 43e congrès renouvelle 100% de la direction nationale du Mouvement.

Le Conseil National du MJCF, réuni les 09 et 10 octobre 2021, a ouvert la phase des candidatures. Toute adhérente et tout adhérent peut candidater pour intégrer le CN en remplissant une fiche de candidature et en la retournant à la coordination nationale jusqu’au dimanche 19 décembre 2021 à 23h59.

Le renouvellement du CN part du bilan des travaux et du fonctionnement du conseil national depuis notre dernier congrès. La commission nommée a pour objectif de construire une proposition de composition du Conseil National à partir de l’examen des candidatures et selon les critères du mandat qui lui est confié.

La commission des candidature est composée de :

Assan Lakehoul
Quentin Pénichon
Aude Jourdain
Esteban Evrard
Hélène Cogez
Solën Jouin

Le Conseil National a vocation à impulser l’activité des jeunes communistes, à faire vivre les orientations du congrès et des ANA, et à prendre dans ce cadre des décisions en fonction de l’actualité. Pour se faire, le CN doit produire des gestes et diverses expressions à destination des fédérations ainsi que vers la société et vers les jeunes en particulier.

La composition de notre direction nationale devra offrir les conditions de répondre le plus efficacement possible à ces objectifs, tenant compte de la disponibilité des camarades pour participer physiquement aux réunions du CN pendant l’année, ainsi qu’au divers travaux nécessaires au fonctionnement d’un organe de direction.

Pour rappel, depuis notre dernier congrès, le collectif national de l’UEC est élu au sein du conseil national du MJCF. Par conséquent, cette commission est chargée de proposer un renouvellement complet du conseil national et du collectif national. La proposition du collectif national sera votée par la séance étudiante du congrès avant d’être adoptée par l’ensemble des délégués en même temps que le renouvellement du conseil national.

Les critères suivants sont proposés pour coller au mieux aux réalités du MJCF et à l’impératif que chaque membre soit pleinement associé aux travaux et aux décisions de la direction :

Le CN doit conserver la parité femmes / hommes.

La question de la diversité géographique, afin notamment de témoigner des mouvements importants qui ont eu lieu dans l’organisation depuis 2019.

La diversité de parcours personnels : nous avons pour ambition d’être une organisation de masse qui touche tous les jeunes : étudiantes et étudiants, lycéennes et lycéens, jeunes travailleurs et travailleuses, apprentis/alternants, etc.

La diversité de parcours militants : la multiplicité des profils militants façonnés par les expériences politiques au sein du MJCF, syndicales, associatives, est une richesse pour le MJCF.

Les centres d’intérêts et des contenus originaux que peuvent apporter les camarades.

La fiche de candidature proposée aux camarades permet de renseigner l’ensemble des éléments nécessaires pour l’étude de chaque candidature par la commission, de la façon la plus claire et précise possible. Si la fiche n’est que peu ou pas remplie, elle ne pourra pas être étudiée et sera de fait rejetée.

C’est déjà le 43ème rendez-vous entre le congrès du MJCF et les jeunes communistes. C’est confirmé, ce sera les 28, 29 et 30 janvier 2022 !

L’ordre du jour du congrès est en ligne sur le site, on peut voir le déroulé prévu vendredi, samedi et dimanche, entre séances de débats autour du texte du congrès, bilan d’organisation, interventions internationales, et action militante.

Les délégations du Mouvement se rendent en Ile-de-France, venant de toute l’hexagone, hébergés tout au long du temps national.

Dès la constitution de la délégation, les fédérations sont invitées à regarder comment les camarades peuvent se rendre disponibles le dernier week-end de janvier. Tous les trois ans, le congrès est un temps démocratique qui définit les orientations et l’activité politiques du Mouvement, et permet aux « JC » de multiplier les échanges.

Rendez-vous est pris, les jeunes communistes répondent présent.e.s comme toujours pour être à la hauteur des défis d’aujourd’hui !

Samedi 31 octobre, avait lieu l’Assemblée Fédérale de la fédération de Haute-Garonne. Ce fut l’occasion de faire le bilan de des activités militantes depuis la rentrée et de parler des perspectives de lutte à venir.

Lors de cette Assemblée, le Conseil Départemental a été renouvelé et les discussions autour du 43eme Congrès du MJCF ont commencé.

Le 31 a un très beau processus de congrès : d’abord, des réunions de groupes pour s’approprier le texte du congrès, puis des conférences d’union de ville et de secteur pour décider de propositions d’amendements, enfin la conférence fédérale le 4 décembre afin de valider les amendements présentés au congrès.

Ce processus démocratique vient en appui au développement de la structuration de la fédération qui a réalisé plus de 60 nouvelles adhésions depuis la rentrée de septembre.

Bons débats camarades !

Avant la conférence fédérale, là où c’est possible, des conférences d’union de ville et de secteur doivent se tenir, afin d’organiser le débat au plus proche des jeunes communistes et de soumettre des amendements au vote de la conférence fédérale.

En amont, des temps d’échanges sur le texte et d’appropriation de celui-ci peuvent être organisés pour préparer la conférence d’union de ville et de secteur.

Organiser la conférence d’union de ville ou de secteur passe par quelques étapes incontournables.

A préparer :

• Exposer aux camarades les enjeux du congrès et son calendrier (lors de l’Assemblée Générale de l’union de ville ou du secteur)
• Convoquer la conférence d’union de ville ou de secteur (deux ou trois semaines en avance)
• Prendre connaissance du texte du congrès (des temps d’échanges peuvent être organisés à cet effet)
• Élaborer des amendements avant la conférence d’union de ville ou de secteur (en préparer en réunion de coordination, inciter les camarades à en envoyer en amont)
• Préparer le traitement des amendements, c’est-à-dire organiser le déroulement de l’examen des amendements avant la conférence d’union de ville ou de secteur
• Tenir la conférence d’union de ville ou de secteur

Il est recommandé de prévoir un ordre du jour réduit, afin de concentrer la discussion sur le texte du congrès.

Exemple d’ordre du jour de conférence d’union de ville ou de secteur :

• Discussion sur le texte du congrès
  • Traitement des amendements dans l’ordre de lecture
• Résolution locale (facultative)

Après la conférence d’union de ville ou de secteur, il ne faut pas oublier de saisir les propositions d’amendements de l’union de ville ou du secteur sur ALLO, le logiciel d’organisation du MJCF.

Le processus du Congrès est entamé à tous les échelons du Mouvement. L’Union des étudiants et étudiantes Communistes tient une part active dans le 43ème Congrès du Mouvement Jeunes Communistes de France. 

Le Conseil National a pris la décision de ne débattre que d’un seul texte, le texte unique et commun à l’ensemble du Mouvement. Ainsi les conférences de secteur qui doivent se tenir en amont des conférences fédérales sont l’occasion pour les étudiants et étudiantes communistes  d’amender et de débattre largement du texte afin de l’enrichir sur l’analyse et le projet que nous portons pour l’enseignement supérieur et la recherche. 

Il s’agira là de la place spécifique des étudiants communistes lors du congrès : enrichir le texte national sur les contradictions dans l’enseignement supérieur et la recherche que nous pouvons analyser. Le travail de terrain réalisé depuis un an ainsi que les analyses consacrées à notre projet lors de la conférence nationale de l’UEC doivent servir au débat. 

Les conférences de secteurs ont également pour objectif d’échanger autour du bilan “orga” du secteur, sur la structuration de celui-ci et les perspectives posées par l’activité en termes de constitution de cercles. Le bilan orga réalisé lors de la conférence de secteur devra participer à l’élaboration du bilan orga de la fédération, mais également au bilan orga national. 

Enfin une séance étudiante aura lieu lors du Congrès. Elle a pour objectif de réaliser un état des lieux de l’UEC sur la dernière année, de se prononcer sur la proposition de la commission des candidatures autour du collectif national mais également de débattre de la question des élections étudiantes comme cela a été évoqué lors de la conférence nationale de l’UEC. 

Le texte du congrès est en ligne !

Le conseil national du MJCF a adopté le texte du congrès les 9 et 10 octobre 2021, pour prolonger le débat, il sera discuté et amendé par les conférences d’union de ville, de secteur (là où la structuration le permet) et par les conférences fédérales, avant d’être finalisé lors du congrès national en janvier 2022.

Avant la conférence fédérale, là où c’est possible, des conférences d’union de ville et de secteur doivent se tenir, afin d’organiser le débat au plus proche des jeunes communistes et de soumettre des amendements au vote de la conférence fédérale.

Des temps d’échanges sur le texte et d’appropriation de celui-ci peuvent être organisés pour préparer la conférence d’union de ville ou de secteur.

Les amendements votés par les conférences fédérales doivent être remontés avant le 19 décembre à 23h59. La commission texte examinera ces amendements, en acceptera une partie, en refusera une autre partie en justifiant son refus, afin de produire une version amendée du texte. Le texte du congrès sera finalisé lors de la réunion des délégations au congrès national en janvier 2022.

Le travail d’amendement est le moyen de mener les débats collectivement. Le style de rédaction du texte a été pensé pour faciliter le travail d’amendement, évitant les longues phrases et les formules lyriques.

Le texte du congrès adopté par le conseil national répond à quatre questions : Qu’est-ce que la jeunesse, quelles sont les réalités des jeunes aujourd’hui ? Pourquoi le capitalisme est-il le responsable de cette situation et pourquoi le communisme en est l’alternative ? Comment se déploient les revendications du MJCF afin de permettre aux jeunes de s’engager pour notre projet de société ? Quelle structuration du MJCF et de son activité politique ?

La première partie du texte propose une définition de la jeunesse par ses caractéristiques principales et à travers l’antagonisme de classes. La deuxième partie développe l’alternative historique entre capitalisme et communisme de manière synthétique et générale, en l’articulant avec le rôle et les principes du MJCF. La troisième partie pose des revendications sur différentes thématiques, en partant des réalités des jeunes : ces revendications sont à la fois mobilisables dans les luttes et porteuses d’une mise en cause du capitalisme et d’une vision de notre projet de société communiste. La quatrième partie place les campagnes politiques du MJCF au service de la structuration du MJCF, en les présentant et en précisant leurs objectifs.

Les données chiffrées mobilisées dans le texte sont issues d’institutions publiques telles que l’INJEP, l’INSEE, la DARES, le CESE, et des ministères (éducation nationale, enseignement supérieur, égalité femmes hommes…). Elles sont par conséquent facilement vérifiables sur un moteur de recherche et consultables publiquement.