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par Prévost-Meyniac Victorine

La prise en compte du handicap, une bataille trop souvent délaissée !

En France, 12 millions de personnes sont touchées par un handicap. Il s’agit de personnes atteintes d’handicaps moteur, sensoriel, psychique et mental. C’est pour un meilleur soutien aux élèves et étudiants handicapés et l’insertion des jeunes handicapés qu’il faut lutter.

350 000 enfants ou adolescents en situation de handicap sont scolarisés. Dans le milieu scolaire, l’AESH est une personne qui participe à l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap. Cette aide est attribuée par la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées) et c’est aux parents d’en faire la demande. Cette aide peut accompagner les élèves en entreprise lors de leur stage ainsi que dans l’enseignement supérieur. Mais à chaque rentrée scolaire, plus de 11 000 élèves en situation de handicap ne trouvent pas d’AESH. Il faut absolument que tous ces élèves puissent bénéficier de cette aide qui leur est indispensable. Cependant, le gouvernement précarise l’embauche des AESH en ne leur proposant qu’un CDD de trois ans à temps partiel donc faiblement rémunéré. Il convient de pérenniser ce métier et de le valoriser.

Aujourd’hui, en France, les personnes handicapées peuvent disposer de l’AAH (Allocation aux Adultes Handicapé). Cette aide est attribuée sous réserve de critères d’incapacité, d’âge, de résidence et de ressources. Ainsi, ceux qui ne disposent d’aucune ressource peuvent bénéficier de 903,60 euros d’aide par mois. Cette somme est en dessous du seuil de pauvreté et c’est inacceptable (en France, en 2021, une personne est considérée comme pauvre si ses revenus sont inférieurs à 1 063 euros par mois). Cette allocation ne permet pas de satisfaire aux besoins de la jeunesse. De plus, il faut savoir qu’aujourd’hui l’AHH est encore calculée sur le revenu du conjoint si la personne en situation de handicap se marie. La personne bénéficiaire de cette aide peut voir disparaître son AHH en fonction du quotient familial calculé. Ce qui signifie qu’à partir de plus de 2 000 euros de revenus pour le conjoint cette aide est supprimée. Cela les laisse à la charge de leur conjoint.e. Une injustice qui vise à précariser encore plus les personnes en situation de handicap. Cette exigence vaut particulièrement pour les femmes en situation de handicap et victimes de violences conjugales afin de leur garantir une autonomie financière réelle. C’est rendre ces personnes invisibles aux yeux de la société. Nous devons lutter pour la « déconjugalisation » de l’AHH (à ce jour refusées par nos députés). La proposition de loi pour la « déconjugalisation » de l’AHH va être réexaminée devant le Sénat début octobre, nous devons sensibiliser et parler de cette mesure.

Pour chaque jeune handicapé se lancer dans la vie active est un parcours du combattant. Les démarches à effectuer auprès de la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées) sont longues. Être un jeune travailleur handicapé c’est avoir des horaires aménagés par exemple mais surtout une entreprise qui possède les locaux adéquats et qui va intégrer chaque jeune de façon adaptée. En France, les entreprises ont l’obligation de compter 6% de salariés handicapés dans leur effectif sous peine d’amende financière. Ce pourcentage est assez faible, en tous les cas, en-deçà de l’estimation selon laquelle, au minimum 20 % de personnes souffrent d’un handicap en France et, surtout, de nombreuses organisations préfèrent payer des amendes plutôt que d’embaucher des salariés souffrant d’un handicap. Il convient donc de les pénaliser davantage afin d’avoir une politique de l’emploi véritablement inclusive en faveur de ces personnes pour les soustraire à leur trop grande précarité actuelle.

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