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par Chimène Siredey

Luttons pour la fin de Parcoursup !

La crise sanitaire a créé une crise éducative sans précédent dans les lycées, et a exacerbé les inégalités entre les élèves, entre les établissements, mais aussi les inégalités liées à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Ce sont les conséquences directes de la mise en place de la plateforme Parcoursup. Si le contrôle continu a largement contribué au tri social de Parcoursup, il nous faut faire le constat que le problème de fond se concentre sur cette nouvelle plateforme de sélection à l’entrée de l’université. 

Pendant ces trois dernières années, le ministère de l’Éducation nationale a failli dans sa mission de donner à chaque élève de terminale la formation de son choix, et ce dans des délais convenables pour que chacun et chacune puisse aborder la vie universitaire de manière sereine. Les différentes phases d’admission ont d’autant plus été synonymes de rêves brisés pour celles et ceux qui se sont retrouvés sans acceptation, ou de déception pour celles et ceux qui n’ont pas été sélectionnés pour celle de leur choix. Une procédure décrite par une majorité des lycéens comme stressante, et rendant plus difficile encore la préparation du bac. 

En parallèle, ces deux dernières années encore , nous avons pu voir les conséquences du baccalauréat en contrôle continu. Le ministère n’a pas su garantir aux élèves un enseignement égalitaire. Le matériel informatique, l’espace de travail, ainsi que la forme d’enseignement ; rien n’a été garanti à tous les élèves, et a créé une disparité entre les élèves et entre les établissements. Il n’y a pas eu d’harmonisation nationale suffisante pour permettre à l’enseignement de garder une valeur semblable sur tout le territoire.

Cependant, en tant que communistes, nous avons pu constater que le contrôle continu, quand bien même il avantage les élèves issus des classes dominantes, renforce surtout la sélection à l’entrée de l’université en donnant un nouveau critère à Parcoursup pour faire son tri social en mettant les établissements en concurrence les uns avec les autres. Sans Parcoursup, le contrôle continu comme seul examen terminal affecterait considérablement moins la vie des jeunes. C’est Parcoursup qui broie les rêves et les aspirations des lycéens, tous les ans. Nous devons donc axer notre militantisme sur la fin de Parcoursup, organiser la colère des lycéens qui voient chaque année l’échéance du tri dont ils seront l’objet arriver, doit animer les fédérations. La fin de Parcoursup doit être notre axe principal de bataille dans les lycées. Nous devons donc structurer le calendrier militant de notre campagne pour la défense des besoins et aspirations des jeunes en parallèle avec le calendrier Parcoursup.

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