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par Corentin Chapartegui

Pour un service d’orientation émancipateur

Le baccalauréat est certes un point important du lycée mais il faut rappeler que les études supérieures sont des boucliers contre la précarité et le chômage. Lorsque les élèves voient être approuvées ou refusées leurs demandes d’admission, ils n’ont pas encore passé la première des épreuves du bac. Ce n’est donc pas le bac qui est le point névralgique de la lutte contre la précarité à venir de la jeunesse, mais l’orientation.
La question de l’orientation oblige à s’interroger sur le caractère d’un service public de l’orientation et sur ses missions. Il serait trop simple de dire qu’il faut un service d’orientation qui oriente ; il faut précisément se demander quelle direction suivre et comment concrétiser les grands principes.

Premièrement, un tel service n’aurait aucune utilité s’il orientait les élèves vers des filières auxquelles ils seraient prédestinés, parce que la « prédestination » des élèves est justement le déterminisme social qu’un tel service aurait pour objectif de combattre. En ce sens, il ne convient pas d’orienter les élèves là où leurs compétences familiales les attirent, mais d’orienter leur acquisition de compétences pour qu’elle embrasse la nécessité qu’impose les études qu’ils souhaitent suivre.
À cette fin, le service d’orientation doit être suppléé d’un service public du soutien scolaire et celui-ci qui aurait nationalisé le soutien scolaire pour mettre fin à l’enrichissement produit par les difficultés scolaires. Ce second service pourrait alors mettre à disposition des cours particuliers ou collectifs aux élèves ayant une asymétrie entre leurs compétences acquises et celles requises par l’avenir qu’ils se destinent.

Secondement, un tel service devrait se coordonner dans le cadre d’une planification générale de l’économie pour pouvoir proposer aux élèves des voies d’étude proches de leurs volonté mais par lesquelles ils pourront bénéficier d’un emploi. Il faut savoir trouver la bonne mesure entre les aspirations de la jeunesse et les besoins de la nation. En ce sens, un service juste doit garantir aux élèves l’étude dans le domaine de leur choix et un emploi qualifié dans ce même domaine. C’est pourquoi il importe que des passerelles soient possibles entre les formations et que le service d’orientation coordonne la formation des étudiants.

Il s’agirait donc d’un service étendu s’occupant dans un même moment, des lycéens, des étudiants en formation initiale et les étudiants ou aspirants étudiants en reprise d’étude dont la mission serait finalement de permettre à chacun, chacune, sans soucis de son origine sociale, d’étudier et de travailler dans le domaine le plus étroitement lié possible à sa volonté. Voilà, ce que serait un service d’orientation au service du peuple.

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