Quel fonctionnement démocratique pour le MJCF ?
par Fédération du NordPropositions de modification des statuts
Préambule
Le mouvement des jeunes communistes de France se pose comme mission de guider la jeunesse de France vers la prise de pouvoir révolutionnaire ouvrant la voie à la construction du socialisme.
Le but suprême du mouvement des jeunes communistes de de France est l’avènement d’une société dans laquelle le travail est affranchi de l’exploitation, où toute forme de domination sera révolue et où l’organisation de la production offrira à l’humanité un avenir durable d’abondance.
Le mouvement des jeunes communistes de France affirme que la destruction de l’ancienne société et la construction de celle qu’il souhaite voir naître ne pourra s’opérer que par l’exercice d’un pouvoir dictatorial par la majorité des exploités contre la minorité des exploiteurs: par la dictature du prolétariat.
Le mouvement des jeunes communistes de France se guide dans son action grâce au socialisme scientifique, synthétisé par Karl Marx et Friedrich Engels; ainsi que grâce aux apports déterminants de Vladimir Lénine, penseur de toutes les expériences passées et présentes du socialisme réel.
Le mouvement jeunes communistes de France est un outil à la disposition de tous les jeunes ayant comme ambition de faire de la politique pour changer la vie, le monde, là où ils travaillent.
Le mouvement jeunes communistes de France est indivisible.
Le mouvement jeunes communistes de France bénéficie d’une totale indépendance politique et d’organisation. C’est un mouvement s’adressant aux jeunes et dirigé par des jeunes. Le mouvement jeunes communistes de France et le Parti communiste français s’enrichissent mutuellement de leurs orientations et propositions dans une visée de transformation révolutionnaire de la société.
Le MJCF est un mouvement internationaliste : il contribue à la lutte contre l’impérialisme, pour un monde de solidarité et de paix et pour le renforcement de liens d’amitiés et de coopérations entre les jeunes du monde.
Article 50
La formation systématique de tous les militant.e.s est au cœur de la mission révolutionnaire du MJCF.
La formation politique éclaire l’action du mouvement, elle est une voie d’émancipation des adhérent.e.s.
Le but de la formation est de faire croître sans cesse les connaissances culturelles et scientifiques des adhérent.e.s ainsi que de faire progresser la conscience révolutionnaire et la conscience de classe.
Les formations du MJCF peuvent s’ouvrir aux personnes extérieures à l’organisation afin de répercuter le plus possible nos analyses au sein des masses.
Au cours de la formation, ma confrontation directe aux textes de penseurs socialistes est encouragée.
Article 1
Peut adhérer au MJCF toute personne de moins de trente ans résidant en France qui en fait la demande et qui adhère à nos objectifs.
Article 2
Est adhérent au MJCF toute personne étant en possession de la carte d’adhérent de l’année, s’étant engagé à obéir aux statuts de l’organisation et s’étant acquitté de sa cotisation.
Ajouts
Premier article
Le MJCF se réserve le droit d’exclure de ses rangs les adhérent.e.s ayant commis des faits graves et avérés allant à l’encontre de ses statuts, de l’intégrité de ses membres ou de l’intérêt de l’organisation.
Deuxième article
Dans le cas particulier du signalement d’un ou de plusieurs cas de violences sexistes et sexuelles, le MJCF se réserve le droit d’exclure de ses adhérent.e.s la ou les personnes ayant fait l’objet d’un signalement, quand bien même une décision de justice n’aurait pas été rendue.
Troisième article
Au cours d’un conseil départemental, un membre peut demander l’exclusion d’un adhérent de la fédération. Il est obligatoire d’expliquer les raisons d’une telle demande.
Quatrième article
Le conseil départemental, après délibération, procède à un vote pour déterminer s’il appuie ou non la demande d’exclusion. Si la majorité du conseil départemental se prononce contre, la demande d’exclusion est rejetée. Si la majorité du conseil départemental se prononce en faveur de la demande d’exclusion, la demande est transmise au conseil national du MJCF. La transmission de cette demande se fait par écrit, dans les 7 jours suivant le vote, en joignant une justification. L’adhérent.e visée par la demande d’exclusion est également avertie. Ces démarches sont à la charges d’un.e adhérent.e de la fédération désignée par le conseil départemental.
Cinquième article
Le conseil national, ayant reçu la demande d’exclusion, se prononce sur celle-ci au cours d’un vote. S’il vote en faveur de l’exclusion, celle-ci est immédiate, sinon elle est repoussée.
Le conseil national peut décider de repousser sa prise de décision à sa date de réunion suivant immédiatement. Pendant cet intervalle de temps, les conseiller.e.s nationaux peuvent prendre contact avec l’adhérent.e concerné.e ainsi qu’avec les adhérent.e.s de sa fédération pour se faire une opinion sur la nécessité ou non de l’exclusion.
Sixième article
Si l’exclusion est prononcée, un conseiller national désigné par ses pairs en avise les adhérent.e.s de la fédération concernée ainsi que les secrétaires fédéraux de toutes les fédérations du mouvement.
La nouvelle de l’exclusion est transmise par écrit, purement en interne de l’organisation, l’information s’accompagne d’une consigne de ne plus contacter l’exclu.e et ne mentionne pas les raisons de l’exclusion.
Septième article
En cas de violence sexistes et sexuelles, les adhérent.e.s victimes peuvent faire le choix de se tourner vers le collectif féminite contre le viol (CFCV).
Huitième article
Le conseil national se dote d’une commission dite de “respect des principes”, avec à sa tête un responsable élu et clairement identifié nationalement. Cette commission est chargée de recueillir les signalements et les avis du CFCV concernant les affaires de violences sexistes et sexuelles. La commission est tenue d’informer les responsables de la fédération du MJCF et du PCF d’où provient le signalement des avis donnés par le CFCV.
Neuvième article
Après délibération et en tenant compte des avis du CFCV, la commission de respect des principes peut prononcer l’exclusion d’un.e adhérent.e. La nouvelle de l’exclusion est donnée selon les mêmes modalités que pour une exclusion classique mais en y incluant les adhérents du PCF de la fédération dont émane le signalement.
Dixième article
Un.e adhérent.e exclu.e peut demander sa réintégration dans l’organisation. Il doit pour ce faire saisir le conseil national qui peut élire une commission de conciliation de manière provisoire pour régler le différend. Cette commission a alors le pouvoir, si nécessaire, d’annuler une décision prise par une instance de direction.
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