Quels services publics voulons-nous ?
par Enzo LLorensCombattons l’isolement des jeunes en revendiquant un service public de proximité
Cela fait maintenant longtemps que les jeunes subissent une accessibilité minimale et réduite aux différents services publics. Écoles de villages qui ferment, lignes de bus supprimées peu à peu, le bilan est certes négatif mais une réelle alternative par la jeunesse est possible dans nos campagnes.
Comment le MJCF peut-il renforcer l’inclusion sociale par le service public?
L’ÉDUCATION EST UN DROIT !
De part un manque cruel de moyens donné par les conseils municipaux, départementaux ou régionaux, les établissements se serrent constamment la ceinture au détriment de la qualité éducative.
Salles en mauvais état, CDI parfois inexistants, pas de suivi de l’orientation. Non, les jeunes ne partent pas tous sur le même pied d’égalité face aux études.
Nous devons revendiquer un réel service public de l’orientation, nous impliquer avec les collectivités pour qu’aucun jeune ne soit mis au banc sur son avenir suite à des coupes budgétaires. Aussi nous devons revendiquer un service public fort et capable de mener des campagnes contre le décrochage scolaire.
ÉTUDIER, TRAVAILLER, DES MOYENS POUR LA MOBILITÉ
En effet, se déplacer est toujours un défi du quotidien nécessitant une organisation stricte. Parfois, des villages entiers n’ont pas de lignes scolaires ni même de lignes de bus traditionnels. Face à ces problématiques, l’absence de moyens, de temps et d’accessibilité sont un frein à l’accès aux études ou au monde du travail. C’est aussi par notre implication locale que nous devons revendiquer une aide pour tous les jeunes afin de passer le permis de conduire mais également, favoriser le développement de lignes de transports publics afin de ne plus exclure géographiquement les jeunes.
LA CULTURE, UNE BATAILLE SOCIALE
L’accès aux événements sportifs ou culturels n’est pas majoritairement développé dans nos communes. Bien souvent ces événements relèvent de l’organisation de « comité des fêtes » et n’attirent qu’un public limité. En cela le MJCF peut aussi profiter de ces temps pour apporter, revendiquer et débattre autour de sujets culturels. Bien entendu nous devons donc également nous poser comme force de proposition et débloquer des aides à la culture, tant à l’échelle municipale que territoriale.
C’est en ce sens que le MJCF pourra poser un premier pied plus facilement et entamer le débat avec de nombreux jeunes ne nous connaissant pas dans les zones rurales.
Cette contribution vise à faire prendre conscience des limites de l’urbano-centrisme du mouvement et ainsi à dépasser positivement ce cap.
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